Je vais faire ici un recueil des échanges eus avec Francis sur le forum sur le UFR de Paris 8. Archivage, aide-mémoire et de la matière pour penser.
Et la pression de se mettre au boulot. Le plan et la bibliographie attendent!
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Bonjour à tous (es)! Donc, j’ai pas mal passé sur des chemins dernièrement (c’est bien pour réfléchir, ça même si je suis très fatiguée). Mes conclusions et (surtout questions) TGVistes et ratp: - Le thème. Je vois que j’ai un thème très vaste qui s’intitule depuis un temps déjà « Création du créateur » qui peut être traitée sous plein d’aspects, mais maintenant je ne travaillerais que sur la place, le rôle du vide dans l’acte créatif (pictural, pour délimiter et parce que c’est spécifique). C’est comme un chapitre ou un aspect à élucider. Ce que m’envoie au point suivant : - La démarche. J’ai pensé depuis novembre plus ou moins que j’allais être dans l’inductive, mais comme me l’a pointé Francis… l’idée est claire, la question est claire et… est-ce que ce constat est une hypothèse ? Donc, il me semble que j’étais plein dedans une démarche inductive parce que je mûrissais l’idée en partant du terrain qui est moi-même et mon expérience personnelle. Mais, maintenant que je veux savoir si d’autres ressentent le même c’est de l’hypothético-déductive. Je ne le voyais pas parce que mon constat que les « bienfaits » des aspects négatifs (le vide, le rien-faire, le rien tout court) sur la création (de soi, de l’œuvre)… Mais l’hypothèse est difficilement formulable. - L’hypothèse. Celle-ci je la connais sous forme de « Si… alors… » ou « Je pense que le vide est plus important chez les musiciens que chez les peintres à cause de leur temporalités spécifiques » ou une très maladroite que j’ai traité l’année dernière : « 2.1. Hypothèse générale Nous faisons l’hypothèse que les sujets francophones et équatoriens montreront des différences dans la perception et l’expression de certaines émotions négatives et des refus. » (Suivie des deux hypothèses spécifiques) Mais, quand on ne fait pas forcement une comparaison… C’est assez difficile de formuler clairement et simplement. Voilà mes questionnements de départ. Je voudrais avoir un plan déjà, mais tant que je ne clarifie pas la démarche dans ma tête… A bientôt, Doina Doina, le rôle du vide dans l'acte créatif pictural, cela sur le fond du thème plus vaste : la création du créateur. Il me semble que cela peut être abordé aussi bien suivant une démarche inductive que suivant une démarche déductive.
Suivant une démarche inductive cela peut donner une construction du genre : d'abord quelque pages sur votre ancrage impliqué dans la recherche (la place du vide dans votre activité créatrice) puis se poserait la question : et pour les autres ? D'où des entretiens (non directifs) ou des observations notées dans un journal de recherche. Puis, à partir de ce matériau (entretiens et/ou observations), dégager des thèmes et "monter" vers la théorie (voir ma réponse à Annie et le topo sur l'inductif dans Documents et liens).
Suivant une démarche déductive, cela donnerait : quelques pages impliquées comme pour le déductif, puis des éléments théoriques sur le vide entre art et psychanalyse (et autres apports), puis l'hypothèse puis quelques entretiens (semi-directifs, car le non directif et l'observation conviennent mal à la démarche déductive), entretiens à analyser ensuite. Par rapport à l'hypothèse, on peut envisager : si A (l'expérience du vide) donc B (surgissement créateur). Ca impliquerait peut-être deux sous-hypothèses car le surgissement créateur à l'échelle de l'œuvre peut ou non se doubler d'un surgissement créateur de soi (la création du créateur). Il me semble que toutes les œuvres qu'on crée ne suscitent pas une transformation de soi. Bien sûr, tout ça se discute.
Une fois imaginé le genre de cheminement qui correspond aux deux démarches, laquelle vous conviendrait le mieux ?
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