Eh, c'est exactement ça la raison pour laquelle je blogue: écrire à la main et puis transcrire le truc... c'est vraiment un mal de tête. C'est assez agréable d'écrire à la main, au crayon dans un beau cahier, mais la prochaine... sera sur le téléphone! La retranscription est un vrai mal de tête. 

5 février 2017
TGV Paris - Lyon Part Dieu. 19h 50

Je ne suis plus dans un journal de voyage, mais, Paris c'est Paris. On le laisse toujours avec des impressions. Je ne fais plus des circuits touristiques (même s'il faut toujours saluer la Tour Eiffel - au moins de loin), j'essaie toujours de découvrir d'autres facettes. Et aujourd'hui, c'était parfait: le musée de la Chasse et de la Nature , l'Arsenal (le port de plaisance du canal Saint-Martin pour lequel j'ai un grand faible, surtout les écluses) et, le moins ordinaire et évident: un oeuf dur au bar. Le musée de la Chasse mérite un petit mot : la personne qui l'a conçu c'était un génie ou un fou (va savoir quelle est la différence!). 'est une collection hétéroclite d'objets qui ont des liens avec la chasse et la nature: des objets utilitaires avec des oeuvres d'art cachées, mimétisées parmi eux. C'est si contrasté qu'on a besoin d'un moment pour se rendre compte de leur présence et de l'assimiler aussi. Ça commence avec un sentiment d'étrangeté, de quelque chose qui cloche, qui n'est pas à sa place. Même un sentiment d'inconfort... ET jusqu'à ce qu'on comprenne l'origine de cette sensation - une oeuvre incongrue, cachée est cachée là, à pleine vue (une peinture d'avions parmi des oiseaux).
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En psychologie, c'était plus simple (en apparence), dans le style "si... alors...". Il y a aussi une comparaison: "Je pense que le camembert aide les furets à lire plus vite. Donc, les furets  qui mangent du camembert lisent plus vite que les furets qui mangent du chia." Je choisis une méthodologie, j'élabore mon protocole de recherche, je mets en route l'expérience, je considère toutes les variables, je fais le traitement statistique après et je découvre que le camembert n'a aucun effet sur la vitesse de lecture, mais sur l'acuité visuelle ou que le sexe a une influence ou c'est seulement le camembert de telle marque... Mon hypothèse est nulle, mais je peux repartir sur une autre piste. 
Voilà.
Ici, je pense que le vide, le rien-faire, cet aspect négatif de l'action est nécessaire à la création et par là formateur. 
(L'acceptation de ce vide serait formateur?)
Hypothèse:
"S'il y a du vide et du rien, alors...?"
Non. Le "si... alors..." ne marche pas. Ce sont des bêtises. Mais je dois les voir écrites pour m'en rendre compte. 

Plus tard dans le même train.
Je reviens vers mon titre (en lisant à Tarkovski et comment est né son miroir) et, oui, "Création du créateur" c'est beau, mais c'est mon "oeuvre". La grande oeuvre. Je ne devrais pas l'utiliser ici, en M1.  Maintenants ce ne serait qu'un chapitre. 
Oui, un créateur se crée à lui-même en créant son oeuvre. (voir l'art brut) et ça ce passe de différentes manières. Il y a la partie pratique, institutionnelle. Un peu de didactique... Ou l'action, le fait de faire. L'acte physique. Et, cette année son contraire: l'acte de ne rien faire. Voilà. 
Je resterais volontiers avec "Comment travaille le non-travail". Ce serait intéressant de trouver un bon synonyme au "travail" (à cause de sa connotation laboral, mais il y a aussi le sens du travail comme accouchement et là on est bien dans le thème. 

Aujourd'hui, 7 février, j'ai essayé de visualiser mon grand projet graphiquement. Il faudra le retravailler mais l'idée c'est ça: un grand tout qui contient des parties. 














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