Cher journal...

Ce « cher » est dû à un « cher maitre » que j’ai au bout des lèvres depuis quelques jours. Je suis très emportée dernièrement sur l’écriture de mon mémoire et j’ai le chapitre « cher maitre » qui relate un peu le partage d’expériences des quelques grands maitres de l’art. Mes maitres indirects et ceux de tant d’autres artistes… Maitres qui continuent à nous enseigner des décennies et des siècles plus tard. En plus ce journal risque de ressemble à une longue lettre à l’attention de Francis !

Ainsi, mon journal de journaux inaugure un autre libellé : Altérités, expériences et existences ; cours pour lequel je choisis de faire un journal de lectures. Eh, oui, pour moi, le journal est la meilleure façon de travailler- je peux poser des bouts de réflexions que je ne dois par organiser. Je peux travailler au gré des idées. Je peux traverser livres et idées. Je peux réfléchir très près de mon mémoire ou juste à côté. C’est un peu ça le problème de ce cours ! Il est très en lien avec ma recherche et moi je suis très en lien avec le prof ! Ça risque de devenir une longue intensive décalée temporellement avec l’interlocuteur.
Donc, premièrement j’ai une dette avec le livre L’homme en transition. Livre lu au début du M1 et qui m’a marqué d ‘une certaine manière. M’a inspiré dans mon début de recherche. Maintenant il s’agirait d ‘une relecture ; même de mes propres notes parce qu’il a l’air de ça :



Puis j’ai très envie de lire à René Kaës « Crise, Rupture et Dépassement ».

Même si ma recherche n’est pas liée directement au concept de crise qui est formatrice, cette notion n’st pas étrangère quand même : Anzieu désigne la création comme une forme de travail psychique - avec le deuil et le rêve - les trois considérées phases de crise -, « une régression à des ressources inemployées qu’il ne faut pas se contenter d’entrevoir, mais dont il reste à se saisir et c’est la fabrication hâtive d’un nouvel équilibre, ou c’est le dépassement créateur, ou, si la régression ne trouve que du vide, c’est le risque d’une décompensation, d’un retrait de la vie, d’un refuge dans la maladie, voire d’un consentement à la mort, psychique ou physique. » (1981, p. 19).


Mais je reviendrais. Au moins que j’oublie !

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