semaine chargée qui annonce une autre encore plus chargée.
L'atelier va bien: je fais une série de dessins qui me semble très intéressante et, qui, allie ce que je désire (peinture) avec ce qu'il faut (dessin). Papier blanc, fusain, écriture (je te flore / tu me faune etc. de Gherasim Luca (Prendre corps)) et peinture blanche sur le blanc du papier en cachant la calligraphie. Appliquée à la main!!! Et la figure humaine. Figure que j'employais depuis quelques années déjà de mémoire et mercredi on eu (enfin!) une session avec le modèle vivant. C'est une expérience indescriptible - avoir quelqu'un qui respire qui transmet cette respiration au papier. Ça n'a pas de prix.
Côté démarches plus officielles: vu ma galeriste. Elle n'a pas l'air d'être dérangée par mon manquement aux dates prévues. Et au fait que je ne suis pas allée à son dernier vernissage.  Ça c'est intéressant: les vernissages. Toute une mise en scène et en place des intrigues, intérêts et tentatives de. Aux vernissages vont les artistes. Et les amis et la famille de celui/celle qui expose. Les "clients" de la galerie, les acheteurs prennent rendez-vous après. Les artistes vont pour? Les jeunes, les étudiants en arts vont pour le cocktail (mes enfants aussi). Les plus vieux (et qui n'ont pas besoin de s'alimenter à des soirées) vont socialiser et voir l'oeuvre. Le côté social est très important, surtout du côté "saluer le/la chef de la galerie" et "raconter un peu sur la dernière série qui est exceptionnelle" ou "raconter sa dernière expo en Chine ou au Madagascar" (les sorties à l'extérieur ajoutent du prestige). Bref, c'est du travail: se faire remarquer, obtenir un rendez-vous ou une visite à l'atelier…

Entre autres, je relis à Becker (lu il y a longtemps) et je me rends compte qu'un  livre écrit dans les années 80 n'est plus actuel. Pareil pour le livre de Moulin qui est encore plus vieux. Pour le côté histoire ils sont bons, mais avec tout ce qui ce passe maintenant avec l'art contemporain, le financial art… les enjeux et les jeux sont différents. Je vais travailler avec "L'imposture de l'art contemporain" de Aude de Kerros qui analyse très bien les problématiques actuelles.

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