Hello, blog! Oui, blog, parce que le journal continue sous une forme ou une autre.
J'ai un peu du mal à me concentrer. Les cours aussi commencent à peine et il faut commencer à les digérer-intégrer.
Côté mémoire. (Cette année c'est plus une note d'investigation, c'est plus sérieux) Je sais par où commencer et comment. J'avais élaboré une liste de questions très claires qui situent mon terrain et Francis m'a donné une meilleure solution: une question qui intègre ma recherche, l'expérience du sujet (perso-professionnelle), son histoire et, du coup, répond à mon fameux "peut-on former à la création?". J'espère pouvoir surpasser un jour mon handicap social et que je puisse être capable de formuler par moi-même mes interactions sociales…
Alors, quel est mon problème? Mes sujets sont des professeurs et des étudiants universitaires ce que veut dire… Institution! Ma recherche n'est pas centrée exactement sur l'AI, mais je veux profiter et l'aborder (enfin!) de point de vue pratique. Sur le terrain. Cette AI que j'ai connue il y a deux ans déjà et que j'ai adorée c'est toujours présentée sous son aspect théorique et maintenant je me demande: comment commence-t-on une analyse institutionnelle? Comment ça se fait? Déjà je vais de manière indépendante. Je ne suis pas mandatée (sauf par le devoir pour ce séminaire, par le professeur) et je suis seule. Seule avec mes livres-textes.
D'abord, je pense déjà que l'entrée dans l'institution d'une personne étrangère qui pose des questions à ses intégrants fait une action. Sème un peu le trouble. Inquiète. La question n'est jamais innocente, elle se situe dans un contexte plus large. Si je vais dans une institution éducative qui, en théorie, forme des artistes (j'ai envie de mettre des guillemets partout) à demander si on peut former à la création… D'abord, être artiste, c'est être un créateur (c'est évident, c'est implicite) et je sais déjà que je vais recevoir des réponses négatives (on ne crée pas un créateur, il se crée, il devient, il naît, etc.) et là tout simplement se met en doute l'existence de cette institution… Bon, pour quoi aller demander si, apparement je sais déjà la réponse? Pour confirmer ce que je pense et ce que j'ai échangé déjà avec beaucoup de monde - c'est une question de confirmation, documentation et formalisation. Et, qui sait? peut-être j'aurais des surprises.
Deux. Cette université de Quito m'horrorise! Vraiment, elle est terrible. Je le sais parce que j'en connais des étudiants, des anciens étudiants (plusieurs générations), je connais personnellement la majorité des professeurs et j'y vais souvent aux expositions de fin de semestre ou d'année. A chaque fois… "il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark"! Ça ne marche pas.
Alors j'ai l'occasion parfaite de:
- faire mon terrain pour le mémoire et avoir des réponses à mes questions
- faire un état des lieux de la structure de l'enseignement artistique à Quito
- faire une AI (?????? aucune idée comment, ais c'est clair que c'est une recherche-action, institutionnelle et existentielle parce que une question posée fait que le sujet s'interroge lui-même sur ses pratiques ou expériences)
- Le cours de Pascal Nicolas-Le Strat… là aussi est demandée une analyse d'un dispositif (aucune idée). C'est pas vraiment de l'AI, mais je lis son livre sur la créativité diffuse, sur l'activité artistique localisée sociologiquement et… enfin, cours difficile à digérer lentement (première séquence sur le pouvoir qui n'est pas la part d'ombre - hello, négatif!)
A plus!
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