Voilà, rappel à l'ordre: M2 commence! Premier regroupement samedi 21 et reçu aussi le premier mail de Francis pour qu'on commence à travailler - première intensive à partir du 23 (cadeau d'anniversaire).
Qu'est-ce que j'ai fait jusqu'à maintenant? Rien ou presque… Toujours des pensées sur la suite de ma recherche, mais pas d'idées concrètes. Pas de solutions…
Les retours que j'ai eu pendant la soutenance ne m'ont pas étonnée: toutes les idées qu'on m'a donnée (moins le mysticisme et Thérèse d'Avila) ont passé par ma tête! L'autopoièse, la capacité négative… J'ai acheté à Bion (pas exactement celui qu'on m'a recommandé), j'ai commencé à lire à Nietzsche, passé par Deleuze et son analyse de Bartleby… J'ai redécouvert à Heidegger… J'ai même lu à Keats. Et un auteur à étudier absolument: Lucian Blaga et sa trilogie de la connaissance!
En ordre:
Heidegger, De l'origine de l'oeuvre d'art. On se rencontre: si je voulai parler de la création "créer en se créant et se créer en créant", mr. Martin dit "être oeuvre". Ça dit tout. Mais il faut revenir là-dessus.
Jullien, Du mal / Du négatif. "Nous avons à repenser aujourd'hui, sur de nouvelles bases, le destin coopérant du négatif; notamment à distinguer entre ce qui est détruit et ne produit rien (qu'on appellera pour commencer le mal) et ce que serait un négatif activant, mobilisant, tel qu'il met sous tension, promeut, innove, intensifie." (p. 19) Hello capacité négative? Ou c'est de la résilience? Le négatif c'est comme le vide métaphysique… Lire à Keats de nouveau…
Lucian Blaga, Trilogia cunoasterii. Philosophe et poète roumain qui a développé un système de pensée. Son oeuvre philosophique est divisée en 4 trilogies: Trilogie de la connaissance, Trilogie de la culture, Trilogie des valeurs et Trilogie cosmologique. Auteur interdit dans la Roumanie communiste. Assez difficile à lire - le langage philosophique fait que mon roumain maternel devienne assez obscur (quoique je trouve que Blaga écrit comme un paysan, avec un vocabulaire ancien, des mots qu'on n'entend qu'à la campagne profonde… ce que le rend plus intéressant encore!) Lui, il tient compte du négatif, du sensible "L'intellect, qui a prouvé ses propres faiblesses, incapable de créer les dernières synthèses, il fallait lui imposer dans une certaine mesure un renoncement à soi-même." (p; 146) Traduction impossible faite par moi même; j'espère que le renoncement de l'intellect à soi-même est clair… Mais c'est auteur compliqué.
Nietzsche. J'ai commencé avec "Par delà le bien et le mal" et je l'adore! Rien à dire pour l'instant sauf que je voudrais écrire comme lui. Par ça je veux dire que j'aimerais bien pouvoir étaler mes idées sans citer tellement: écrire librement. Évidemment, pour ça il faut une tête bien pleine (pas du tout mon cas, je suis toujours une éponge sèche qui ne veut que absorber des connaissance… Pas de création sur une tabula rasa? )
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