J’ai lancé dans ce pauvre
journal une longue diatribe très critique mais c’est vrai ! Je suis très
critique avec cette école d’art de Quito ! Chaque visite là-bas à chaque
exposition de fin d’année m’horrifie. C’est plein de déchets, de mauvaises
œuvres et de copies (mal faites). Oui, je connais tout le monde. Je connais les
professeurs et leurs œuvres et je connais des étudiants et je connais des frais
diplômés qui n’ont aucune idée sur ce qu’ils font et lesquelles de leurs œuvres
sont bonnes (pas de critère).
Ce que j’avance c’est qu’il
manque, qu’on ne connaît pas le terme « praticien réflexif ». Il n’y
a pas d’analyse du travail qu’on fait
qui permettrait avancer, accepter l’échec, accepter l’erreur. Il n’y a
pas d’erreur, donc il ne faut pas aller plus loin. Par ce « plus loin »
je désigne « apprendre ». Pour être clairs, je dis qu’il y du
non-savoir dans la création, mais j’insiste qu’après il faut appliquer tous les
savoirs disponibles et avoir une capacité d’analyse qui permet l’autoefficacité.
C’est ça ma conclusion théorique de cette note d’investigation et maintenant je
me demande si j’arriverais un jour à mettre ça en pratique. Je mets l’autoreflexion
en pratique en relation à mon travail, mais arriverais-je à transmettre ça aux
autres ?
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