J'ai fini mon texte égoïste improvisé! Yeah! C'est le  devoir sur Deleuze qui me tenait la tête depuis deux-trois mois et je viens de l'écrire en deux jours. J'ai du mal à le croire, mais c'est vrai: vendredi matin j'ai écrit le corps de l'oeuvre et aujourd'hui l'après-midi je l'ai conclus. Sept pages sans page de garde, ni biblio, ni annexes.
J'aime bien le résultat, mais je suis un peu inquiète: trop libre. Par moments j'ai l'impression que c'est un peu délirant… Au moins je préviens que c'est un texte d'artiste. Je devrais prévenir que les conclusions et les hypothèses viennent de mon propre vécu de création… Et que je joue de nouveau avec la psychanalyse… Définitivement la psychanalyse me fait peur. Pas peur, je ne sais pas comment l'expliquer. Il me semble que je ne capte pas les bases et que j'ignore complètement la clinique et le sexuel. Mais j'y trouve des bouts et des concepts que j'adore. J'ai peur que je les décontextualise. Par exemple, l'infans, autour duquel à été conclu mon devoir je l'ai adapté à mes idées. Il correspondait tout simplement à ce que j'ai pensé - c'était la définition juste. Mais je sais que si on creuse plus on tombe dans des choses plus compliquées et on doit, du coup, savoir qu'est-ce que c'est l'objet, l'objet a, qu'est-ce que c'est l'identification, l'imaginaire, le Je où "le dicible est donc la qualité propre aux productions du Je" (Aulagnier, La violence de l'interprétation, p. 71), etc, etc, etc.
Pourquoi je retiens à Piera Aulagnier pour la citation? Justement à cause de son titre: "La violence de l'interprétation" qui décrit tout simplement ce que je fais: j'interprète violemment. Bon, peut-être pas violemment, mais sauvagement c'est sûr.

Texte fini, je m'en occupe de ma note d'investigation. Et je dois interpréter sauvagement à Anzieu! C'est urgent!

Commentaires

Articles les plus consultés