Je commence à me sentir un peu mieux… Rien comme des vacances! (ok, changement d'activité). Vu un peu de télé, lu un roman de Romain Gary , un peu de Genet, de Juliet, Huston et Cheng et… oui, l'expo aussi est en cours et le titre est très parlant pour cette époque que je traverse "Le mot se donna un / temps silencieux" (Gherasim Luca)... Ce que veut dire que l'écriture reste de côté, pour l'instant. La tête, par contre, travaille toujours et ce cours qui m'inquiète tellement, Actualités des recherches et des pratiques en ETLV… m'inquiète toujours. Je ne sais pas quelle réflexion fait-on autour de ces conférences. Quels liens? Pour moi, tous les cours, depuis le premier semestre sont en lien avec  mon thème de recherche. Et j'ai trouvé ces fils conducteurs dans chaque conférence visionnée. Et j'ai très envie de les unir. De les travailler ensemble. Je pense que je vais lancer une nouvelle discussion pour parler de ces liens parce que là, je me sens très décontextualisée, pas du tout intégrée et je n'arrive pas à engager une discussion… Je suis dans un thème si éloigné du typique, du social, de l'éducation, etc. C'est une vraie connaissance de soi que je fais là et je la fais en faisant des liens. Des liens que je n'aurais pas pensé faire sans cette information. Voilà, L'éducation non-formelle dans les musées, Fille ou garçon, mon sexe n'est pas mon genre, A propos d'un voyage de classes sont devenus des thèmes qui vont toujours avec la création. Le voyage de classes? Je me suis déclarée même touriste - je ne connais pas ces fameux quartiers parisiens! Mais, je peux parler de l'élitisme de l'art qui, contrairement l'idée qu'il éduque (informellement) dans les musées il est bien là… Le fameux article que j'avais cité: " C'est pas pour nous normalement ". Oui, c'est pas pour tous. Même si on le voudrait. Donc… Oui, il y a un élitisme! Même pour faire de l'art et même quand tu fais déjà - on n'est pas égaux.  Puis le documentaire sur le genre et les histoires de trans. Vraiment, c'est un thème qui ne m'aurait pas intéressé au premier coup, mais on a parlé aussi des inégalités où je reviens avec une question qui me tourmente: la création au féminin. Un discours si vieux et si ennuyant que… Pour résumer il n'y a que deux mots-clé: inégalité et aliénation. L'inégalité est partout et tout nous aliène tout en tentant de nous désaliéner. Il y a les discours de genre dans l'art mais qui, à la fin, sont plus aliénants que l'absence de ce discours. Il y a des inégalités dans l'accès à la culture et le moment qu'on veut les gommer… ça aliène la culture (l'art) même! Mais bon, on continue… En plus, tous ces liens je les fais sur un fond de vide et de non-savoir!


Ghebaur Cosmina, « " C'est pas pour nous normalement ". La médiation culturelle et les non-publics », Tumultes, 1/2014 (n° 42), p. 101-112.


Commentaires

Articles les plus consultés