Mine de rien, premier entretien fait. On a survécu. (c'était génial!)
Les bonnes choses:
  • c'était important de  définir que c'était une conversation entre collègues, un partage d'expériences plus qu'une situation asymétrique de intervieweur- interviewé (il y a eu un court moment d'inquiétude "et, quoi, tu me poses des questions et je réponds?"
  • la conversation est fluide et très intéressante! On est dans l'environnement naturel, l'atelier et il n'y a aucune contrainte.
Le mauvais:
  • pour la prochaine, filmer! Je me rends compte qu'en  plus d'un travail universitaire je fais un travail d'historisation, je crée un document qui a, finalement, une valeur qui dépasse ma recherche. Et l'image est importante parce que d'une part il y a le non verbal qui est très parlant et de l'autre, il y a aussi l'oeuvre qui parle ("regarde ce dessin", etc.)
  • Ça, je n'en suis pas sûre si c'était bien ou mal, mais à la fin j'ai lancé ma théorie du vide! Oui, comme une bombe. Dire que les gens ont répondu ce que j'ai pensé? Non. J'ai reçu une version, une vision de ce concept. A partir de ce qu'elle a compris aussi. Mais je pense que je le referais même s'il me semble que méthodologiquement c'est illégal.
Du coup j'ai envie de faire beaucoup plus d'entretiens que ce que j'ai besoin. Je peux avoir une bibliothèque d'artistes à nu. Maintenant, la partie désagréable: passer l'entretien à l'écrit et le traduire. Peut-être après ce boulot l'envie de faire plus me passera…

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