Je viens de voir que j'ai 100 articles sur blogger! Je ne sas pas si ça se fête, ou si blogger m'offre... eh... quoi? Je voudrais qu'il modernisent un peu la mise en page, c'est vraiment triste ce qu'on a ici.

Mais, c'était toujours sur les entretiens.
Hier, j'ai eu mon deuxième et je conclue, de nouveau, que je ne sers pas à ça. J'ai toujours, dans cette heure de... qu'elle me pose de questions, je réponds et je parle trop un moment de réflexion profonde...  Ça s'entend. Et...  oui... je vais laisser ces conversations qu'elles prennent leurs cours... Mais je peur d'arriver avec ç a en avril et que Francis me dise "Répétez.  C'est mal ça." 

Donc, l'entretien de hier. C'est une amie.  Je voulais éviter les amis, mais elle... elle cherche sur même sujet. Elle a un projet qui s'appelle "le musée de l'enfant dans l'adulte" et elle fait des entretiens aux artistes... Entretiens plus libres, filmés et si c'est possible en travaillant. J'ai été son sujet et... bon, un entretien de ce type c'est toujours un exercice d'admiration et quand il y a un thème en commun qui nous intéresse... peu importe... 

En tout cas, en faisant la retranscription, je me rends compte que je parle vraiment trop. Je raconte trop... mais...  comment faire que l'autre s'ouvre? Mes propos aussi servent pour mon expérience. On dirait que je viens avec un certain bagage, je reçois celui de l'autre et... mon bagage devient plus lourd, ou il change un peu de couleur... 

Des idées notées dans le carnet:
"Il y a des déclencheurs dans la création" qui peuvent être externes. 
"Créer c'est un "state of mind" - il y a cette question de "je ne sais pas c'est ce que je fais", "je cherche", "c'est un espace de non-réflexion" - propos dans lesquels je me retrouve. Ce que me fait penser aussi que j'entre dans la théorie des moments... 
Et, en parlant de moments... Remi Hess qui, d'une certaine manière nous offre des cours gratuits sur facebook, commence la journée avec l'analyse Henri Lefebvre et l'analyse institutionnelle et m'offre de nouveau l transduction: 
La transduction chez LefebvreOn a vu que, pour H. Lefebvre, dans La vie quotidienne dans le monde moderne, la socio-analyse “ procède par induction et transduction ”. Ce texte est écrit en 1967 et publié en 1968. Dans la préface de la seconde édition de Logique formelle et logique dialectique, publiée en 1969, p. XXIII, H. Lefebvre écrit : “ A côté de la déduction et de l’induction, la méthodologie approfondie dialectiquement devait présenter des opérations nouvelles, telles que la trans-duction, opération de la pensée sur/vers un objet virtuel pour le construire et le réaliser. Ce serait une logique de l’objet possible et/ou impossible ”.Cette notion de “ transduction ”, qui sera centrale dans l’œuvre de fin de vie de R. Lourau (R. Lourau, Implication/transduction, préface de R. Hess, Paris, Anthropos, 1997, 198 p.), est constamment présente sous la plume d’H. Lefebvre. Ainsi, dans Du rural à l’urbain (3° éd., p. 155 à 157). Dans un chapitre dont la première version date de 1962 (réécrite et parue en 1968), H. Lefebvre écrit : “ Signalons ici l'urgence d'une transformation des concepts et des instruments intellectuels. En reprenant ici des formulations employées ailleurs, certaines démarches mentales encore peu familières sont indispensables. ” H. Lefebvre cite alors la transduction. Il la définit : “ C'est une opération intellectuelle qui peut se poursuivre méthodiquement et qui diffère de l'induction et de la déduction classique, mais aussi de la construction de “ modèles ”, de la simulation, des énonciations d'hypothèses. La transduction élabore et construit un objet théorique, un objet possible, à partir d'informations portant sur la réalité, ainsi que d'une problématique posée par cette réalité. La transduction suppose un feed-back incessant entre le cadre conceptuel utilisé et les observations empiriques. Sa théorie (méthodologie) met en forme les opérations mentales spontanées de l'urbaniste, de l'architecte, du sociologue, du politique, du philosophe. Elle introduit la rigueur dans l'invention et la connaissance dans l'utopie.(https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=394719077574096&id=100011080208090) 
Voilà, c'est moi qui à souligné. Et, oui, je suis plein dedans une démarche transductive. Voyons qu'est que je réussis faire  avec ce bagage... Je suis vraiment fatiguée, je crois que je vais me donner un moment de non-réflexion. Aller lancer des choses sur les toiles, j'ai la tête trop gonflé... Au moins jusqu'au suivant entretien ou j'aurais un monsieur (enfin! l'hasard a fait que je ne rencontre que des femmes) et lui est un personnage très intéressant. Au moins mes sujets sont  très différents un de l'autre... artistiquement parlant.


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