Je ne travaille pas trop ce journal dernièrement.
Concernant la note d'investigation, tout semble ok. Ça roule. EN tout cas les retours de Francis sont assez positifs... Le doute? Peut-être c'est un sujet un peu... bof... Je me demande moi-même des fois qu'est que je cherche dans cette question du vide. Mais je me déclarais "négativiste" à l'adolescence, peut-être je cherche raison à cela. Et, c'est vrai, le positif me dégoute. Genre psychologie positive ou tout s'affronte avec des sourires. La vie n'est pas cela. Elle est pleine de démons.
Donc, notre semaine "intensive" de travail sur la note d'investigation s'achève, Francis ne revient qu'en avril et j'espère que j'aurais quelque chose de plus élaboré à montrer. Et que j'aurais fait le terrain.
Mais je sens que j'ai mal profité de cette semaine... Je n'arrive pas à me concentrer j'ai la tête trop pleine d'impressions. Voyages, théâtres, concerts, du temps avec ma mère que je ne vois pas assez souvent... J'ai connu Grenoble, Lausanne (la Suisse et leurs nonante, septante et octante que je voterais que la France adopte). J'ai vu l'oeuvre de Castelucci à l'Opéra de Lyon "Jeanne au bûcher" (opéra qui mérite un livre), le TNP de Villeurbanne avec Yeats et Synge, Mahler, l'Arsenal à Paris, à Cy Twombly à Beaubourg (pendant que quelqu'un attaqué au machete au Louvre... J'ai assisté à l'accouchement éditorial chez l'Harmattan du livre de ma mère, lui nettoyé la bibliothèque aussi (dans les deux sens)... Donc, tête pleine. Trop pleine. Très loin du vide duquel je parle. Le vide je vais devoir le faire à Quito.
Donc, voilà, j'amène de la lecture pour les 12 heures de voyage d'Amsterdam à Quito et d'ici je me dédie à faire les valises. Repartir les bouquins et calculer bien les poids. Trouver la bonne manière de faire de la contrebande de fromages puants et saucissons moisis.
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