Méfait accompli

Je dois défouler de temps en temps ici! c'est la raison du post antérieur. 
Je pouvais mûrir ce journal pendant... pendant le reste de ma vie! Donc, j'ai pris la décision et je me suis lancée. J'ai fait une conclusion, mais comment conclure? Le journal continue ici et j'espère tout simplement le focaliser plus sur une recherche concrète. Maintenant, il faut finir la conclusion-discussion du travail-non-travail en groupe. Finir Autoformation et réflexivité et le journal de voyage. Ce dernier je pense le tenir jusqu'au dernier moment. 
Mais rendre mon journal transductif me fait sentir un peu... Comment le dire? C'est comme un sentiment de voir ses enfants partir. (Ce que je m'imagine, les miens sont encore petits). D'une part: ouf! enfin! libre! moins de boulot! Mais de l'autre, un certain sentiment de perte, de tristesse, d'inquiétude sur leur sort. De l'anxiété.
Peut-être je me suis pressée de faire ce dépôt tout en ayant jusqu'au 20 janvier... Mais, j'ai d'autres choses à faire. Le 25 je prends l'avion vers l'Europe - voyage à préparer. Le 8 mars j'ai une exposition et l'oeuvre n'est pas faite! Elle doit être finie et photographiée avant que je parte: l'impression du catalogue n'attend pas. 
Et, puis, il faut fermer le chapitre et commencer le deuxième semestre - la note d'investigation n'est pas un jeu d'enfants. 
Je recopie ici la fin que j'avais écrite pour le journal et je conclus ici qu'il y a eu une évolution. J'ai commencé assez perdue mais, avec le temps, avec les lectures, les pensées ont pris une certaine profondeur. 

Lundi, 9 janvier 2017 (Fin)

Je ne sais pas si conclure ici, sous cette date ou dans la « conclusion ». Celle-ci je l’ai commencé il y a quelques jours, mais il n’y a pas de conclusion valable pour un journal. Je vais essayer.
Donc, aujourd’hui, je déclare le journal fini. Ce journal. Et je l’envoie. C’est intéressant comment les idées changent au cours du temps. Journal prévu pour trois cours qui finalement n’allait être que journal de recherche. Aujourd’hui, il redevenu pour les trois. Déjà déposé pour les « Théories de l’expérience », il manque « Journal de recherche » et « Penser l’institution ». Dommage que Anne-Claire n’a pas reçu une version identique aux autres… peut-être je lui fais un envoi par mail en expliquant la situation. Mais, comme on dit dans un de mes livres préférés : « Méfait accompli »[1]. 
Pas de bilan aujourd’hui, je continue le travail. Mais je dois arrêter à un moment donné et j’ai choisi ce beau jour.
Aujourd’hui, 10 janvier 2017, je relis toujours le journal. Je prie que la bibliographie soit complète et je me demande si l’envoi se fera ou non. Je dois tous simplement prendre la décision. Déclarer, en tant qu’auteur, fin.
Rideau.

Conclusion (4 janvier 2017)

Il n’y a pas de conclusion pour un journal et celui-ci n’est pas fini. N’est pas encore assez peaufiné. L’idée, apparemment, c’était que ce journal traversait les trois cours : Le journal de recherche, Les théories de l’expérience et Penser l’institution. Sur le chemin, je vois qu’il s’agit surtout de la recherche, donc, le travail continue, ici même.
A bientôt.
Un P. S. su l’achèvement :
" C'est le même mot qui signifie l'accès à l'existence pleine, mûre, autonome, et qui signe le temps du passage hors de ce monde. L'idée d'achèvement  est donc étendue soit comme terminaison d'un processus de croissance, qui équivaut à une nouvelle naissance, soit comme arrêt définitif de l'existence. On pourrait croire que l'idée de fin est neutre et qu'elle s'applique indifféremment au travail de la vie ou à celui de la mort." (Green, La diachronie en psychanalyse, p. 233)



[1] Référence Harry Potter qui ne pouvait pas manquer chez moi. La fameuse carte du Maraudeur qui s’ouvre à lecture avec les mots « Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises » et se ferme aux yeux indiscrets avec « Méfait accompli ».

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