archives "Recherche - expérience - institution"

24 oct. 2016


Hello. Aujourd'hui, journée de présentation sur les forums. Pratique que j'ai connue l'année dernière durant la licence, mais, quand même, un peu de trouille. Bon, pas peur, juste mon côté sociopathique qui me disait "non, pas ça! pas de nouveau!" Enfin, ça c'est la page dédiée au cours "Le journal de recherche" qui, apparemment permet de faire un journal général, commun au trois cours transversaux. Je retrouve Sandrine, qui m'a fait aimer l'analyse institutionnelle l'année dernière, Fabrice, Céline et d'autres de L3. Je n'ai rien lit encore et juste au moment de me présenter (façon de dire, j'ai trouvé cette présentation superflue, c'était comme revenir) je tombe sur un message de Sandrine... oh, j'allais me plaindre de n'avoir rien compris en citant et quand je vais copier-coller ça s'éclaire! On doit commencer ce journal avec une présentation "en reprenant le fil de votre histoire qui fait sens avec votre retour en formation." Clair. Je ferais ça plus tard. Je vais creuser dans le guide de l'étudiant pour comprendre quelles sont les trois cours transversaux et quelle est cette transversalité. 

25 oct.
La transversalité se joue ici entre trois cours: Penser l'institution, Le journal de recherche et Théories de l'expérience. D'où le changement de nom de cette page. Par contre, je pense que l'expérience devrait être en premier lieu. Peut-être à cause de l'importance que ce mot à pour moi (en tant que pratique et aussi en tant qu'événement unique) et c'est le premier cours où ça à bougé! On a commencé à réfléchir un sur ce que c'est l'expérience, sur sa (im)possible mesure. L'apport de Christopher m'a redonné l'envie d'apprendre l'allemand (je le ferais un jour): "Erfahrung est peut-être une expérience émotionnelle alors que Erlebnis est plutôt quelque chose de vécu, une découverte, une activité". De quoi rêver cette définition! En tout cas, je n'ai pas encore touché au cours des théories de l'expérience, même si j'ai une vague impression de que Erlebnis+Erfahrung pourraient me guider un peu vers mon sujet de mémoire...  

Je me suis jetée sur Le journal de recherche écrit par Rémi Hess. Je l'aime beaucoup. L'homme a des dizaines de journaux et  comme cette pratique me semble des plus attirantes (même si je suis une diariste désorganisée et pas très fidèle au jour à jour) je le lis toujours avec le plus grand des plaisirs. Oui, c'est une contrainte. Mais... qui m'oblige d'écrire à tout moment? Le plaisir de tenir un journal implique aussi un peu de liberté, de choisir ce que l'on met sur papier, quelles pensées on se garde, qu'est-ce qu'on peut laisser en tant que note sur les marges d'un livre ou sur une serviette que l'on jettera...   Perso, j'aime mon cerveau qui a encore une mémoire fonctionnelle et je ne voudrais pas tuer (ou donner une nouvelle vie) à des choses qui existeront et se transformeront avec tous mes souvenirs.  Je sais ce que m'a frappé dans le "Nord perdu" de Nancy Huston. Je n'ai rien noté sur ce livre puisque je l'ai dévoré, je l'ai vécu avec elle qui écrivait, je ne voulais pas gâcher le moment! Mettre tout sur papier? Vraiment? Enfin, ma méthode serait la bonne ou acceptable jusqu'à ce que Alzheimer nous sépare! 
En tout cas, ça me fait plaisir d'être "contrainte" à avoir un journal plus régulier! On dirait que j'ai besoin qu'on me pousse un peu et, en plus, je suis à la recherche de mon sujet de mémoire perdu!

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