J'aime beaucoup à Remi Hess. Enfin, le lire. Ses livres, ses séminaires qu'on a à Paris 8, ses cours... Et, la surprise: je l'ai aussi sur facebook! "Amis" depuis un temps déjà, mais je crois q'il vient de découvrir l'outil que peut être ce réseau social. Dernièrement, c'est comme l'avoir sur le forum d'un cours ETLV! Des questions, un "Dictionnaire des amis" où on retrouve à Lourau, à Lapassade, à Demorgon... et des moments réflexifs que je copierais ici. Voici comment on rend un réséau utilisé surtout pour l'amusement comme un outil de travail. Une communauté de référence, un moment, une construction et, peut-être un nouvel outil pour l'AI? 
source: https://www.facebook.com/profile.php?id=100011080208090&fref=ts 

Moment de réflexivité 5. Facebook serait-il un espace favorable au développement de l'analyse institutionnelle ? Pourrait-on y décrire toutes les aliénations du quotidien ?

Moment de la réflexivité 4. Je me trouve devant une situation délicate que je soumets à mes plus fidèles lecteurs. Vous avez compris que je ne sais pas encore utiliser l'outil de Facebook. Pour moi, c'est nouveau. Ma fille Charlotte m'a dit qu'il fallait veiller à ne pas être agressif dans mes posts... Je vis un vrai dilemme car deux personnes sont intervenues à propos de R. Lourau. Abdelkader Mana découvre qu'il est mort... Cela me donnerait envie de lui donner à lire la notice que j'ai écrite sur R. Lourau dans mon Dictionnaire des amis. J'ai été proche de René entre 1968 à 2000. J'ai dit que j'avais écrit l'article nécrologique dans Le Monde... Cependant, le notice Lourau de mon Dictionnaire comprend quelques critiques vis-à-vis de personnes qui ont publié un ouvrage sur R. Lourau et que je trouve très mauvais. Pensez-vous que je dois garder cela pour moi ou au contraire mettre de la critique sur la toile ?

Moment de la réflexivité 3. Un message de Facebook m'annonce qu'à partir de demain, ce réseau social sera payant. Au moment où j'y entre, vais-je devoir en sortir ? Compte tenu du nombre de messages que je produis, si je continue, je vais me ruiner !

Moment de la réflexivité 2. D'accord. Il me faut continuer à explorer les possibilités de Fbook, et voir en quoi et comment ce dispositif peut aider à me reconstituer une communauté de référence... En même temps, garder à l'esprit la pensée d'Henri Lefebvre : ne jamais faire d'un moment un absolu !
Je vais changer de costume et me préparer à partir pour la pratique de Mordida... Mes danseuses m'attendent !

Moment de la réflexivité. Il y a une semaine, j'ignorais pratiquement que j'avais un compte Fbook. Ce doit être ma fille Charlotte qui me l'avait ouvert. Et aujourd'hui, j'ai l'impression d'en être depuis toujours. Un SMS de Charlotte m'apprend que je suis lu, qu'une bonne amie s'éclate en me lisant, même si elle ne réagit pas ! J'ai donc un problème de gestion de mon destin sur ce réseau social. Dois-je continuer à inonder le monde de mes recherches ? C'est une vraie rupture par rapport à un désir qui m'avait envahi, lorsque j'ai pris ma retraite : me faire oublier, vivre comme un paysan champenois, cultivant mes patates et partageant le commentaire du quotidien avec mes voisins... Or aujourd'hui, le commentaire de Laura m'a presque fait pleurer. Mon monde ne s'arrête pas au village, même si cette vie du village est riche et nourrissante. Au départ, c'est le monde du tango dans lequel j'avais des amis. Les photos de Mordida attirent l'attention... On m'a demandé d'entrer dans le groupe "livres de tango" où je m'aperçois que mes livres récents ne sont pas connus... Dois-je me mettre à intervenir dans ce groupe ? C'est vrai que j'ai des centaines de pages écrites sur le tango depuis 1994... Mais je ne sens pas l'utilité de faire circuler cela alors que mon projet de Dictionnaire des amis me semble stimulé par les commentaires que je reçois concernant les notices que j'ai fait partager... Cette entrée est réflexive. Peut-être que des personnes comme R. Barbier ou M. Lobrot qui ont de l'avance sur moi sur ce terrain de Fbook pourraient m'aider par leur coaching ? Ce qui est sur, c'est que j'ai de la réserve de textes. Comment les faire circuler ? Je veux poursuivre la diffusion des écrits familiaux, mais aussi restituer le travail fantastique accumulé depuis 1973 à Vincennes puis Saint Denis... Il y aurait aussi les recherches de l'Ofaj... Je n'ai pas envie de me spécialiser. J'ai envie d'intervenir dans plusieurs directions à la fois ? Mes lecteurs vont m'aider à m'orienter. Je suis un extro-déterminé ! L'idée de diffuser mes journaux à qui les demande me semble pertinente. Demain, je pourrai donner à lire la notice sur Gancho, mon chat décédé. Cela ouvrirait sur une autre communauté de référence ! A suivre ! Photo : avec Lorenzo Giaparrize


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