tic tac tic tac
Le temps passe... et je n'avance pas trop. Je suis toujours en train de tourner autour du temps et du non-travail et j'ai trouvé La lecture. Gaston Bachelard "La dialectique de la durée". Je me sens assez mal quand je trouve une idée géniale, je m'émotionne, je cherche des lectures et...  mon idée géniale a été déjà traité par un autre. Et cet "autre" sait l'exprimer! Donc, maintenant je me sens un peu perdue puisque je ne veux pas faire un travail déjà fait par d'autres et, en plus, Bachelard me lance tout droit dans une approche philosophique au détriment de la psychanalyse que je voulais aborder. 
Bachelard, parle beaucoup de l'être et le néant, qui me fait tellement penser à Cioran! Maintenant, je devrais me contrôler et ne pas commencer à lire à celui-là aussi; quoique j'ai très envie, mais je m'éparpille trop et j'ai des devoirs à rendre qui sont assez précis dans leur consignes... 
Bachelard: 

[page 38]: Pourquoi aller chercher le néant plus loin, pourquoi aller le chercher dans les choses ? Il est en nous-mêmes, éparpillé le long de notre durée, brisant à chaque instant notre amour, notre foi, notre volonté, notre pensée. Notre hésitation temporelle est ontologique. L'expérience positive du néant en nous-mêmes ne peut que contribuer à éclaircir notre expérience de la succession. Elle nous apprend en effet une succession nettement hétérogène, clairement marquée par des nouveautés, des étonnements, des ruptures, coupée par des vides.

Exactement, mon point et mon idée originelle était sur  "l'expérience positive du néant". Le problème c'est le moment formateur... Evidement je ne suis plus dans l'éducation stricto sensu, mais si je rends le terme  "formation" plus flexible, formation de soi comme création.... création en général? D'ailleurs, ils sont synonymes, mais si cette notion de vide et de néant peut être favorable à la création, pourquoi ne pas l'épandre  à la formation? ( au sens très large)
 


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