Voilà donc, j'ai abordé enfin le Paidéia et Bildung (on dirait des noms de chiens qui vont dans l'espace!) et comme j'ai beaucoup du mal à comprendre j'ai pris le chemin direct: lire les auteurs, pas ce que d'autres ont écrit sur eux. Platon est étonnamment facile à lire, la forme de dialogue rend le texte lisible (pourquoi les autres ne font pas pareil?) et Heidegger... il faut lui perdre la peur. Ce n'est pas dans mes habitudes recycler des anciens travaux, mais des fois il ne faut pas négliger non plus des idées plus anciennes.

Heidegger sur le réel platonicien "tout ce qu'on peut immédiatement voir, entendre, saisir et calculer, n'est jamais pour Platon qu'un reflet obscur des idées: une ombre, par conséquent." (p. 438)
La sortie de la caverne: " Cela veut dire que pour l'homme deux possibilités. Il peut surmonter une ignorance à peine ressentie, pour arriver là où l'étant se montre à lui sous un jour plus essentiel: alors, dans les première temps, l'homme n'est pas adapté à ce qui a pleine consistance d'être. Il peut aussi déchoir et quitter une attitude accordée à un Savoir essentiel, pour échouer là où la réalité commune est prépondérante, mais sans qu'il soit encore en état d'admettre comme réel ce qui est courant et usuel dans cette région."  (p. 440) Côté éducation, cela semble clair et si paidéia semble être, selon Platon dans Heidegger "un acheminement de l'homme vers un revirement de tout son être",  l'allemand propose Bildung = formation. J'en sais rien, je ne connais pas ni l'allemand, ni le grec, mais Bildung... doit avoir racine commune avec le verbe anglais "to build", construire...

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