Temps
Temps. Temporalités.
Je n'aurais pas cru trouver ça dans un cours et que ça me fasse travailler autant. Je reviens vers mes notes et je vois "en musique, en écriture la temporalité est linéale, en peinture le temps est concentré sur une même surface, en même temps", "voir François Cheng, souffle, rythme"... Génial. Très bien. Et chaque jour je m'éloigne de l'essence de ce master. Ce sont les scienceS de l'éducation pas théories de l'art, psychanalyse ou écriture de réflexions personnelles...
En tout cas, cette histoire de temps formateurs-déformateurs m'intéresse, surtout parce que j'ai pris comme sujet de validation "le non-travail comme moment formateur", un peu sur le non-temps qui a quand-même sa valeur. L'immobilisation, l'inactivité, désoeuvrement (voulues ou non) peuvent être aussi formateurs que le fait de ne pas arrêter de faire. Le temps est le flux même de la vie et son pluriel ne peut que me renvoyer vers les moments où on s'inscrit... Mon mari qui est un peu dur en sciences vient de m'expliquer un peu cette question de temps: il n'existe pas per se, il est apparu avec le big bang et n'existe qu'en lien avec la matière qui s'expande. Les deux vont ensemble, à la même vitesse et sans ce mouvement expansif... le temps n'est rien. On a tous entendu la notion de continuum espace-temps et déjà, utiliser ces deux mots comme un seul me donne une piste: un ne peut pas être sans l'autre. Qu'est-ce que je peux déduire? Le non-travail, qui est d'une part arrêt du temps, est-il aussi inexistence de l'espace? Où, ce non lieu (de point de vue sociétal) peut être aussi une sorte de retour aux sources, au très loin, aux origines de la temporalité personnelle pour renaitre d'une certaine façon?
J'ai trouvé les notions d'enveloppe temporelle (écho du moi-peau de Anzieu) et ce contenant de soi psychique et temporel lié au geste psychique et... aucune idée! Il faut creuser, mais c'est la super piste pour mon thème de recherche.
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