multiréférentialité

Je me retrouve de nouveau en dehors de toute situation éducative et un peu hors sujet... C'est inévitable, mes collègues sur les forums sont dans ce genre de situations et se "comprennent" mieux. Mais, par contre, je découvre la pensée complexe et la multiréférentialité. La dernière, pas comme approche des situations éducatives, mais de manière beaucoup plus générale et applicable à d'autres situations. Même pas applicable, c'est aussi bon pour comprendre la pensée en général (scientifique ou artistique, pourquoi pas?).
Enfin, la lecture de cette séquence  a chamboulé un peu ce qu'on m'a enseigné sur science et ses certitudes. Bon, je ne savais rien sur ce genre de choses avant de commencer ma carrière à l'IED et à voir un fameux cours et incompréhensible cours nommé "La notion de preuve"... avec la théorie de réfutabilité de  Popper, le cycle de la science de Kuhn... Tout assaisonné avec une définition de Blay (2005) sur la science "Connaissance claire et certaine de quelque chose, fondée sur des principes évidents et des démonstrations, sur des raisonnements expérimentaux ou sur l'analyse des sociétés et faits humains." Clair et certain réduit en miettes par Morin: "la pensée complexe est animée par une tension permanente entre l'aspiration à un savoir non parcellaire, non cloisonné, non réducteur, et la reconnaissance de l'inachèvement et de l'incomplétude de toute connaissance" (Morin, pp. 11-12). Boum. Je trouve l'inachèvement et l'incomplétude beaucoup plus excitants que la certitude... ça m'ouvre des horizons, ça garde aussi des mystères... Mais bon, le plus intéressant est à suivre: "l'intelligence aveugle"!
Mais on parle toujours des trois piliers de la certitude scientifique: ordre, séparabilité et logique classique. Cette dernière a été mon cauchemar pendant des années et tout ce que j'ai retenu, c'est que  la thèse de la logique mentale dans le raisonnement humain (les sujets disposeraient de manière innée de règles formelles sur lesquelles ils fondent leur raisonnement) n'a pas donné des résultats attendus : le caractère réaliste de la majeure, son contenu sémantique et les connaissances du sujet jouent bien un rôle primordial dans le raisonnement. Loin de la certitude et de la froideur... On ne peut pas exclure le tiers, on est plus complexe que des prémisses. Les syllogismes, je les préfère fallacieux. 
Bonne nuit.
P.S. Je veux depuis un moment voir avec quoi ce mange les holo -grammatique,  -nomique, -scopique et je divague ailleurs... 




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