J'ai trouvé mon titre pour le/mon non-travail:

Eloge à la paresse
Le travail du non-travail

Peut-être "Comment travaille le non-travail".
Oui, petit hommage à Erasme de Rotterdam et je doutais de mettre aussi "I would prefer not to". Enfin, c'est sur le non-travail comme espace-bulle de temps figé flottant dans le néant psychique, presque n'existant pas suspendu entre vie et mort. Cette question du vide je la prend (à partir de mon expérience personnelle) comme moment pré-créateur. Moment indispensable qui travaille pour l'éclosion de l'oeuvre. C'est un moment de formation de soi en tant que créateur en passant par le néant... Evidement, ce thème s'inscrit parfaitement dans mon projet de recherche et pourrait même constituer une partie. J'ai cherché et je cherche toujours sur le temps et j'ai  toujours la malchance d'avoir besoin d'articles payants ou livres. Je n'achète plus! Ça coute une fortune et en plus, jusqu'à ce que les livres arrivent... j'aurais fini le texte! Cairn n'est pas si bien fourni et l'idée c'est de travailler avec ce qu'il y a. Heureusement, à chaque voyage que je fais en France chez ma mère je reviens avec une grosse valise de livres (un peu de fromage aussi), donc j'ai une bibliothèque assez bien fournie en ce que concerne la psychanalyse. 
Donc: André Green. Je cherche désespérément le "Temps mort" que je trouve bien caché dans un des 5 livres présents dans ma propre bibliothèque (elle est grande). Ce que m'a étonné trouver après le brainstorming g'aujourd'hui sur la création où je liais ce néant-pause temporelle d'inactivité aux pulsions. L'idée est simple: si la création est la sublimation des pulsions, alors cette bulle de temps statique je la décris comme noyade dans la pulsion de mort. Direct dans les bras de Thanatos! J'hésite beaucoup à débiter de telles énormités puisque je sais très peu sur le sujet, mais André Green fait apparition avec "Le travail du négatif" (bien!) et le chapitre 8 "La sublimation: du destin de la pulsion sexuelle au service de la pulsion de mort"! Ha!
La bonne nouvelle perso: j'ai perdu la peur de lire de la philosophie et la psychanalyse. Comment? Je ne sens plus la pression de les étudier je me donne le droit de lire à Heidegger sans me sentir trop mal de ne pas comprendre. J'accepte mes limites et je sais qu'elle se repoussent chaque jour plus loin. Ça, c'est formation de soi.



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