En théorie, le journal c'est le jour au jour, chaque jour. Je sais que je ne respecte pas tellement la contrainte journalière, mais... mon moment peinture aussi est à prendre en tant que journal. Journal non daté, atemporel mais qui me raconte et qui a aussi sa propre histoire... Je pensais ces jours aussi à ce que disait Remi Hess sur l'écriture du journal. Enfin, plutôt à une question/remarque qu'il avait reçue: vous êtes un bourgeois, c'est la seule manière de pouvoir ce donner le temps d'écrire des journaux... La question: suis-je une bourgeoise? Oui, puisque je suis une blanche européenne vivant en Equateur donc, automatiquement, je le suis. En réalité? Je suis née en l'URSS et grandi pendant son écroulement et toute la crise que l'accompagnée (en Moldavie, 25 ans plus tard, le parti socialiste vient de gagner la présidence et la crise est dans tous les sens. Je ne sais même pas par où aborder cette question...). Mon histoire est prolétaire, mais en tant qu'artiste? Je comprends "bourgeois" comme quelqu'un qui a des moyens (économiques), mais qui n'est pas dans une situation de pouvoir... CNRTL donne une définition aussi de appartenant à une classe supérieure (1) Un artiste normalement est pauvre, mais comme on se sent supérieurs! Donc, oui, je suis une bourgeoise qui a le temps de s'asseoir à écrire, à lire et de temps en temps ne rien faire...
Et tout cela c'était pour exprimer, d'une part mon angoisse sur le déroulement de ce Master et de l'autre, décortiquer (enfin) cette implexité! Angoisse, oui, j'ai l'impression que je ne réussis plus du tout! Je n'ai pas le temps de lire tout ce que je veux et... je ne le fais pas en profondeur. Mon projet de recherche est encore froid dans le sens que je ne veux pas faire un écrit sur l'art, l'artiste, la création, ma création... il faut faire le lien avec l'éducation quand même et définir bien mes références théoriques... Autrement, c'est le bordel!
A plus tard
Commentaires
Enregistrer un commentaire